Mercredi 21 août 3 21 /08 /Août 15:31

 

 

 

 

Les premiers froids de novembre couvraient la capitale.

 

Petit provincial, arrivé à Paris en septembre, j’avais fais mon entrée en seconde dans un lycée prisé du 5ème. Internat. Peu de temps libre : les mercredis après midi, et les jours de weekend jusqu’à 19 heures.

 

Dépucelé depuis plus de deux ans, j’avais déjà été initié aux « fondamentaux » (c’est ce que mon mec, gaillard du Sud Ouest, disait en parlant de cul comme il parlait de rugby).

 

Un  tantinet paumé donc, qu’il était, le petit provincial… Et aussi un peu en manque, car mis à part un weekend début octobre où Didier (mon homme) était monté à Paris et  où l’on avait passé la plus grande partie du temps dans sa piaule, côté cul, c’était calme plat. Les mecs de l’internat n’étaient pas vraiment en avance et, pour ceux qui « le faisaient »… ils étaient hétéros.

 

Pendant mes moments de liberté, je flânais donc souvent à la recherche d’une queue secourable. Ne connaissant rien aux lieux habituels de drague, je découvrais un Paris pas très disposé envers moi.

 

Enfin, ce fut en ce mois de novembre que je mis les pieds dans ce qui allait être la première marche de mon ascension dans le « ghetto » (comme on disait à l époque).

 

Le samedi précédant, j’avais repéré un bar, dans le quartier Beaubourg, où il ne me semblait n’y avoir que des mecs, et encore, dans un style « cuir » qui me faisait fantasmer quand nous mations des vidéos avec Didier. Je n’avais pas osé entrer car je craignais être refoulé dès lors qu’à moins d’être miro ou aveuglé par une envie frénétique, je ne faisais pas vraiment adulte.

 

Le mercredi suivant, après m’être bien préparé comme mon mec m’avait appris à le faire (jeûne et lavements multiples), vêtu du mieux que je pouvais : jeans et t-shirt sous ma doudoune, je me rendis devant le bar dès le tout début d’après midi.

 

Pas de chance !

 

Une affichette annonçait l’ouverture à partir de la fin de journée… étant donné que j’en avais pour une demi-heure pour remonter au bahut et que je devais y être pour 19 heures pétantes, ma présence allait y être « éclair ».

 

Je dus vraiment paraitre désappointé car un gars aux allures de rien m’aborda en me disant que lui aussi regrettait que ça ne soit pas ouvert plus tôt.

 

Il m’avait rien d’un sex-symbol : une bonne cinquantaine, un peu gras, mais il avait l’air costaud et il me souriait à pleine bouche.

 

Comme je dus simplement esquisser un haussement d’épaules, il entama la conversation… D’abord assez succinctement mais, prenant prétexte du bar, de plus en plus directement. Il m’offrit alors d’aller prendre un verre dans un autre établissement proche qu’il connaissait.

 

Je l’y suivis.

 

C’était à deux pâtés de maison. Un truc discret. Genre pub anglais. Des banquettes en velours assez hautes qui isolaient les tables les unes des autres.

 

Nous nous installâmes dans un coin assez discret. Il s’assit à côté de moi. Cuisse contre cuisse. Son bras sur la banquette au dessus de ma tête.

 

Il m’entreprit tout doucement mais comme il se rendit cite comte que je n’étais pas farouche, cela ne mis pas très longtemps à ce qu’il me demande de le suivre aux toilettes où je ne fis que le pomper car il largua assez vite.

 

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Mais en revenant dans le bar, il ne partit pas comme je pensais qu’il allait faire. Au contraire, nous nous rassîmes et, maintenant qu’il était détendu – et moi aussi – nous parlâmes plus librement.

 

Je lui racontais que j’avais fort envie de trouver des lieux où je pourrai rencontrer des mecs. Il me donna plein de tuyaux… Il me laissa son adresse et son numéro de téléphone. Mais la conversation avait dû l’exciter car il me proposa d’aller au sauna.

 

Bien qu’étant très sûr de ma sexualité dès cette époque, je n’avais pas trop l’habitude d’être affiché comme tel. Pourtant, ce mec ne semblait pas gêné de me passer la main au cul ou de me rouler des palots baveux dans la rue dès qu’il trouvait une porte cochère un peu discrète (mais tout de même peu…). Cette marche vers le sauna était à la fois terriblement excitante et gênante à la fois.

 

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Il paya mon entrée en l’enlaçant de son gros bras viril, puis m’entraina vers le vestiaire en continuant à me tripoter sans la moindre retenue maintenant que nous étions rentrés. Ma jeunesse n’avait pas troublé le taulier mais, dans le vestiaire, je sentais se poser sur moi des regards concupiscents.

 

Dans le hammam, lorsque je me remis à sucer la queue de mon mec, ce n’étaient plus des regards que je sentais mais des mains qui parcouraient mon corps, rapidement, s’orientant vers mes replis intimes, puis poussant leur avantage plus au fond de moi.

 

Lorsque mon mec apprécia que suffisamment de spectateurs/acteurs furent rassemblés (et manifestement intéressés), il m’entraina vers une salle très sombre, très chaude et entièrement couverte de matelas.

 

C’est là que je retrouvai enfin le goût de l’homme après plusieurs semaines d’abstinence.

 

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Je su me montrer très gentil car je repartis de là avec au moins 5 rencards que je devais honorer par la suite.

 

Mon arrivée à Paris était enfin arrosée comme il se devait.

 

Par Ecole du soumis - Publié dans : Mon passé - Communauté : Histoire, video, photo
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